Sana Hammami (Reitzel), Gérald Saada (Sodiaal) et Xavier Turlin (Naturalim) ont fait leur entrée au sein du Conseil d'Administration du Collectif le 31 mai à l'issue de l'Assemblée Générale, aux côtés de Sébastien Loctin (Biofuture), Nicolas Facon (d'Aucy) et Christian Jorge (Omie) et de notre censeur David Garbous. Trois nouvelles personnalités engagées et audacieuses, prêtes à faire bouger les lignes de la transparence alimentaire ! Nous leur souhaitons la bienvenue !
Découvrez leur profil et leur engagement pour la transparence ci-dessous :
Sana Hammami : Pragmatique, passionnée et engagée ! Je suis convaincue que la réussite dépend des valeurs qu’on défend et auxquelles on croit.
Gérald Saada : Consommateur, innovant et engagé !
Xavier Turlin : Engagé, à l’écoute et expert agroalimentaire !
Sana Hammami : Ma priorité est d’inciter tous les acteurs clés - le gouvernement, les entreprises agroalimentaires, les distributeurs et les consommateurs - à considérer l’information sur l’origine des matières premières ainsi que le lieu de production des produits alimentaires, comme une obligation et une priorité au même titre que les qualités nutritionnelles et l’impact environnemental. ==> Rallier plus d’acteurs à notre cause lui donnera plus d’impact et nous donnera plus de chance d’y parvenir.
Gérald Saada : Je pense que notre plus grand challenge collectif est de redonner confiance aux consommateurs. C’est-à-dire de leur permettre d’accéder à une alimentation saine, nutritionnelle, locale, accessible, qui rémunère bien les agriculteurs… tout en rendant ces informations intelligibles.
Xavier Turlin : Notre priorité serait que la transparence ne reste pas juste un mot mais soit un acte. Nous ne souhaitons plus de transparence d’apparence. Il est important pour tous les produits alimentaires quels qu’ils soient que nous ayons une transparence de l’amont de la production jusqu’à la finalisation de la commercialisation. Nous nous devons d’offrir une transparence totale à nos consommateurs et valoriser ainsi le travail de toute la chaine de production, depuis le producteur jusqu’au fournisseur. Nous pouvons donner l’exemple de notre Coopérative dont le fondement a toujours été d’offrir une transparence totale à nos consommateurs. Dans le cas du miel, par exemple, nous militons pour une origine des pays écrite sur les miels en tout honnêteté afin de ne pas se cacher derrière des abréviations de pays qui pourraient masquer la vérité...
Sana Hammami : Notre secteur fait face aujourd’hui à des enjeux très complexes. On entend beaucoup parler d’inflation, de souveraineté alimentaire et d’engagements RSE mais les propositions de solutions pérennes qui auraient un impact fort sur le long terme sont assez timides.
Une refonte de notre rapport à la consommation alimentaire est nécessaire mais n’est possible que si les consommateurs disposent d’informations claires et fiables ; sur la composition du produit, son origine et son impact, éléments qui conditionnent aussi son prix. Les économies d’échelles ne sont possibles qu’avec l’engagement du consommateur. Il est notre meilleur allié.
Choisir le bon produit, c’est contribuer à cette transition et c’est le cercle vertueux dont notre secteur a besoin pour jouer correctement rôle : Assurer une alimentation saine, responsable et au juste prix.
Gérald Saada : un Nutriscore plus complet et moins dogmatique, une indication du niveau de transformation des aliments, une mention de l’origine des matières premières, un scoring environnemental prenant en compte à la fois l’impact sur la planète et les hommes, une meilleure compréhension du partage de la valeur avec les agriculteurs.
Xavier Turlin : Le grand enjeu pour nous dans les années à venir dans le secteur agro-alimentaire est évidemment la transparence totale de toute la chaine de production avec une origine contrôlée, comme nous l’avons mentionné précédemment. Et c’est avec des groupements de marques aux valeurs nobles comme dans le Collectif en Vérité que nous pouvons faire évoluer les choses.
Cette transparence totale doit être certes présente en France mais aussi en Europe où tous les pays doivent avoir les mêmes indicateurs de contrôle et de traçabilité que ce soit produit en Europe ou importer des autres continents.